Le plan triennal d’aide de l’État prévoyait plusieurs dispositifs dérogatoires à la réglementation cynégétique en vigueur, notamment en matière de lutte contre les dégâts de grand gibier.
Or, par une décision récente, le Conseil d’État a annulé la disposition autorisant le tir autour des parcelles en cours de récolte, suite à un recours de l’association animaliste ASPAS.
La haute juridiction considère que l’usage d’un véhicule motorisé comme moyen de rabat pour la chasse au sanglier est contraire aux dispositions légales prévues par le Code de l’Environnement.
En conséquence, l’information transmise par notre précédent courriel du 11 juin 2025 est désormais CADUQUE.
Le tir autour des parcelles en cours de récolte devient donc impossible dès le vendredi 20 juin hors cadre « destruction administrative ».
Le tir autour des parcelles en cours de récolte n’est donc plus autorisé, sauf dans le cadre strict d’une procédure de destruction administrative, mise en œuvre à la demande du propriétaire ou de l’exploitant, et sous autorisation préfectorale.
La Fédération des Chasseurs de la Vendée regrette cette décision, qui va à l’encontre des efforts menés depuis plusieurs années pour réguler efficacement les populations de sangliers en période de récolte et limiter les dégâts subis par le monde agricole.
Nous dénonçons cette nouvelle attaque de nos détracteurs, une fois encore entendue par les juridictions, au détriment du terrain, des agriculteurs, des chasseurs, et de toute une ruralité qui agit avec pragmatisme et responsabilité et qui ruine les efforts entrepris à l’échelle nationale et départementale.