Les chasseurs continuent de planter cet hiver...
La qualité des milieux naturels, la diversité biologique qui en dépend, sont des éléments essentiels pour les chasseurs.
Ces dernières décennies, le paysage rural et les milieux naturels se sont dégradés sous l’emprise humaine d’une manière souvent très importante.


En tant qu’acteurs de terrain au plus proche des difficultés que subit notre environnement, les chasseurs travaillent tout au long de l’année à l’aménagement de leur territoire.
Ces opérations de plantations et de boisements initiées après la tempête de 1999 par les chasseurs vendéens en sont la parfaite illustration.
En 20 ans, 452 000 arbres et arbustes, financés par la Fédération des Chasseurs,
ont été plantés sur 564 chantiers (342 ha de boisements et 72,1 km de haies).
Qu’il s’agisse de plantations linéaires en création ou en renforcement de haies existantes, qu’il s’agisse de boisements, l’objectif demeure le même : contribuer à améliorer la diversité biologique des paysages.
L’arbre, la haie, la forêt sont en effet source de vie. La faune sauvage s’y abrite, s’y nourrit, s’y reproduit.
L’arbre constitue un élément fixe du paysage bocager : Il interfère sur la gestion, tant quantitative que qualitative, de l’eau, il contribue à lutter contre les gaz à effet de serre et le réchauffement de la planète et il n’est plus considéré comme un handicap mais comme un atout agronomique.
On mesure aujourd’hui ses multiples fonctions qu’on s’emploie à étudier, à réhabiliter, à entretenir et à gérer avec attention.
Les chasseurs veulent donc jouer leur rôle et occuper toute leur place dans cette démarche citoyenne.